Elephant à Chiang Mai, Thailande

THAÏLANDE : CHIANG MAI… FINALEMENT

⏱ Temps de lecture : 12 minutes
Fin de journée
à Chiang Mai

Pour celles-et ceux qui ont suivi mon voyage de près, vous aurez peut-être remarqué que je n’ai pas écrit d’article sur Chiang Mai où j’ai pourtant passé 10 jours relativement tranquilles. Il y a une raison à cela, et je vais vous la donner.

Chiang Mai se trouve au Nord de la Thaïlande, c’est la 6ème ville du pays (250 000 habitants) et elle est bien connue des voyageurs, réputée pour être un bon point de départ pour les treks du nord de la Thaïlande.
 
J’avais mis cette destination dans mon itinéraire du Tour du Monde car je comptais bien entendu passer par « le pays du sourire » qui m’a totalement conquise depuis 2004, année où j’avais posé le pied à Bangkok pour la 1ère fois, pris le train jusqu’à Surat Tani, foulé (très rapidement) Koh Samui et son tourisme populaire pour atterrir ou plutôt accoster sur Koh Phan Gan et découvrir les plages de Tong Nan Pai et Yai, à l’époque encore préservées. Koh Tao avait fait chavirer mon cœur, des bungalows construits en matériaux naturels, et intégrés à la nature elle-même, des criques désertes et le romantisme des petits restaurants où l’on vous sert comme si vous étiez le roi, ce petit paradis des plongeurs que l’on parcourait en moto les cheveux
au vent m’avait donné envie de revenir. S’ensuivit l’archipel de Koh Chang puis celui de Koh Lipe dont on m’avait parlé à l’époque comme d’un lieu « secret et encore inconnu des touristes ». J’avais trop attendu, mais sur la route de Koh Phiphi j’avais quand même pu découvrir quelques îles suffisamment éloignées de la côte pour s’y sentir presque seul parmi les locaux. A chaque fois, lors de mes échanges avec d’autres voyageurs on m’avait parlé de Chiang Mai, et je m’étais fait l’idée d’une petite ville un peu hippie entre les montagnes, près des ethnies où il était bon passer un moment. C’était là que beaucoup de gens allaient prendre des cours de massages, la nourriture y était évidemment délicieuse, enfin, un endroit plein de charme « pour changer des plages de sable et des cocotiers ». Justement. Il se trouve que jusqu’à ce tour du monde, j’avais plutôt tendance à utiliser mes vacances d’hiver pour partir me reposer sur une plage au soleil (on sait laquelle), et l’idée de partir trekker pendant 15 jours était vite dépassée par celle de poser mes fesses et mon genou encore instable sur une plage déserte. Ce voyage de 8 mois était donc l’opportunité de découvrir ce lieu qui aiguisait ma curiosité, -surtout après les 2 mois passés en République Dominicaine qui étaient censés me rassasier en quota de mer et de soleil.
Los Angeles – Hong-Kong
Je suis donc arrivée à Chiang Mai mi-mars après un long périple: 27 heures de trajet et 15 heures de décalage horaire entre Los Angeles et mon point d’arrivée. 
Changements de vols à Hong-Kong, puis Bangkok, je suis finalement arrivée jusqu’à la maison d’hôtes que j’avais réservée en dernière minute la veille de mon départ de LAX. 

Smog Thaïlandais

C’est une charmante dame qui m’a accueillie à la porte d’une maison traditionnelle en bois, dont je n’avais vu que la grille. Lorsqu’elle me montra une chambre similaire à une cellule, sachant que j’étais là pour une dizaine de jours j’eus le réflexe de lui demander si elle n’avait pas autre chose. Pour la nuit que j’allais passer et avec la fatigue cela n’avait pas de grande importante, mais pour 10 jours cela ne ressemblait pas trop au type de séjour que je comptais passer. Elle prit alors une autre clef, m’entraina vers un superbe jardin autour duquel se trouvaient 3 ravissantes maisons traditionnelles.

Elle ouvrit la porte de l’une d’entre elles, et je découvrais une chambre avec un lit double qui donnait sur une salle de bain avec douche et un escalier en colimaçon qui menait vers une autre chambre en duplex à l’étage. J’osais à peine demander le prix, et négociant un peu sur la durée que je l’occuperais, j’arrivais à un prix à peine au-dessus de la cellule que je venais d’éviter. Banco ! 


Chaba House serait donc ma résidence pour les dix prochains jours, j’étais la reine. La nuit allait bientôt tomber, et depuis 5 mois ½ j’attendais ce moment : celui où j’allais prendre mon 1er repas en Thaïlande et le massage que j’attendais si ardemment après ce long voyage, avant d’aller poser mon corps fatigué sur mon lit. 

Chaba House, Chiang Mai

Il n’était pas nécessaire d’aller bien loin pour me sustenter, la rue perpendiculaire à la nôtre était commerçante, et comme nous étions un peu à l’extérieur de la ville et donc dans un coin peu touristique, je réalisais, après plus de 5 mois dans des pays hispanophones, que je commençais une nouvelle étape de mon voyage. Pas un mot en anglais, pas un menu lisible dans les gargotes qui étaient le long de cette rue. 

Qu’est ce qu’on mange ???

Je me souviens avoir ri seule, m’être dit « eh bien on va bien se marrer » et m’imaginais déjà découvrir malgré moi les plats le plus farfelus. J’étais en Asie pour 2 mois et demi, et je venais de réaliser que la 1ère partie de mon voyage avait été faite « les doigts dans le nez », je n’avais pas encore été confrontée au problème de la langue. J’ai refait la rue deux ou trois fois dans chaque sens, sans arriver à me décider sur ce que j’avais envie de dîner malgré le temps qui passait. Je ne me souviens plus quel a été mon premier plat en Thaïlande, mais je n’en garde pas un mauvais souvenir, c’est déjà ça. C’est plutôt ensuite que ça a commencé à se gâter. 

Après m’être faite languir, on allait passer aux choses sérieuses… le fameux et symbolique massage que j’attendais depuis si longtemps pour fêter mon arrivée en Asie n’était plus loin. La propriétaire de la maison d’hôtes m’avait indiqué un salon à 5mn de là. Il devait être près de 20h, et je marchais au radar jusqu’au lieu indiqué (apparemment le seul salon du coin) en repérant bien le chemin pour le retour, qui serait forcément effectué dans un état second. Une… ou deux heures de massage ? tel était mon dilemme. C’est une jeune femme qui me reçut dans le salon, elle était occupée, et n’aurait pas de place avant 23h. Il n’était que 20h30. J’étais épuisée. J’insistais gentiment, lui demandais si elle n’avait pas une « collègue » qui aurait pu venir en renfort comme cela arrive fréquemment dans les salons. Elle appelait ses amies au téléphone, et je comprenais bien au ton qu’elle prenait qu’aucune n’était disponible. Les bras ballants, déçue, je repartais vers ma chambre en essayant de ne pas me laisser envahir par cette déception. Après tout, j’étais épuisée, je pourrai me coucher tôt et ça n’était que partie remise au lendemain. En fait, la partie fut remise à 3 jours plus tard.
Enceinte et douve de Chiang Mai

Le lendemain matin je partais à la découverte de Chiang Mai, qui n’était maintenant plus cette petite ville que j’imaginais dans les montagnes (non, les « petites  » montagnes était autour), marchant sans but au bruit des klaxons, de la pollution… et de son couvercle gris-pollution qui cachait la boule de feu que l’on distinguait dans le ciel. 

Soleil voilé

J’étais surprise de découvrir que ville est entourée d’un mur et de douves datant du 13ème siècle. A l’intérieur de l’enceinte, des rues plus ou moins calmes, des temples à chaque coin de rue, des touristes, des restaurants pour touristes, des salons de massages… 

Trafic à Chiang Mai

Je marchais 8 heures durant, et ce n’est qu’à la tombée de la nuit que je rentrais au Chaba House, épuisée de cette première journée. La plupart des locataires de la maison d’hôtes étaient des étudiants en kinésithérapie venus passer leur diplôme de massage thaïlandais. Une américaine, ma voisine de maison, correspondait parfaitement au stéréotype de la californienne un peu hippie, végétarienne, pratiquant le yoga, en communion avec la nature, elle-même et l’espace. Et elle parlait très fort. Elle cumulait les séjours et les retraites en Thaïlande, et je m’empressais de lui demander un peu d’aide pour organiser mon séjour sur place et dans les environs. Elle était incapable de me renseigner… elle m’expliquait qu’elle avait la « chance » de vivre le Chiang Mai des expats qui vivent nombreux dans cette ville. 

Le lendemain je suis retournée au centre me promener, visiter les temples et m’enquérir sur les excursions que les nombreuses agences de voyages proposaient. J’avais le choix entre des journées bien remplies : 2 heures de trek dans la Montagne, « découverte des minorités ethniques », rafting, cours de cuisine, cours de massages, visite de « la ferme aux orchidées », du « parc » aux éléphants, aux tigres, aux gibbons… tout me paraissait terriblement touristique, mais après tout j’étais là pour ça ; je cherchais l’offre qui correspondrait le mieux à mes attentes… pas très intéressée par le rafting et les activités du même type en groupe, entre touristes. Finalement on viendrait me chercher le lendemain matin, une estafette de 15 places qui nous conduirait de lieu en lieu pour la journée. J’avais déjà fait quantité d’excursions en groupe en Argentine, je n’aimais pas trop cela mais c’était le seul moyen de voir les environs à peu de frais, en « individuel ». 

Premier arrêt : la ferme aux éléphants : garés entre les bus et les autres vans de touristes, un guide dispatche les groupes sur les différentes activités : on nous dit qu’il faut attendre un petit  moment que le spectacle « des éléphants » se termine pour que nous puissions prendre la suite. On nous invite à attendre près de la rivière, où quelques instants plus tard, les cornacs et leurs éléphants viennent se rafraîchir. 

Elephant farm à Chiang Mai

Jeux d’eau, bien que l’on se croirait au cirque, la vue de ces grosses bêtes domptées pour arroser de leur trompe leurs congénères, barrir et se laver à coups de jets d’eaux reste malgré tout un spectacle amusant. Sur leur passage, les touristes qui ont acheté des régimes de petites bananes peuvent les glisser dans leur bouche, les offrir à l’animal qui les saisit de son membre agile, voire constater comme l’éléphant est capable de se munir du chapeau de paille qu’on leur a posé sur la tête pour le mettre sur la sienne avec une agilité étonnante. S’ensuit le spectacle. Les cornacs arrivent à faire exécuter de formidables jeux d’adresse aux pachydermes, qui ponctuent leurs prouesses par des barrissements et autres courbettes sous les applaudissements du public. 

Comme les autres, je suis éblouie, et pendant tout le spectacle j’essaye de garder mon âme d’enfant pour en profiter pleinement. Le tableau final, réalisé par un éléphant qui peint un portrait quasi-parfait d’un autre éléphant est remarquable. Je me dis qu’après tout, les éléphants ont l’air d’être bien traités, que le jeune public est ravi (et les parents aussi, car après tout, quand on voyage avec sa progéniture on ne peut pas passer ses journées à visiter des temps, manger triple-piment-rouge et se faire masser). 

On nous explique –évidemment-, que ces éléphants sont bien plus heureux à faire les clowns qu’à tirer des charges de bois plus lourdes qu’eux à travers la montagne. Maintenant on nous emmène faire une balade à dos d’éléphant. Ah ! enfin je vais tester LA fameuse balade à dos d’éléphant. Pour ce faire on nous conduit par carrioles de deux personnes à dos de buffles à bosses : amusant et parfaitement touristique. 

Nous arrivons à « la station » des éléphants. A la queue leu leu sur une sorte de mirador, chaque éléphant vient se placer à son tour sous le ponton, et on monte à deux sur le siège harnaché sur son dos. Le cornac se place à cheval sur sa nuque, et c’est parti pour 1h30 de promenade à travers les bois (et non la forêt tropicale que j’imaginais) puis dans la rivière. Moment paisible, car –comme d’habitude- je me suis retrouvée sur le dernier l’éléphant de la file, et du coup à l’écart du petit-train formé par le groupe que nous étions. 

Après une pause déjeuner dans la grande « cantine » de la ferme aux éléphants, nous partons pour aller visiter les minorités ethniques. 
Le moment que je redoutais le plus a été à la hauteur de mes craintes : le mini-bus s’arrête sur un parking à l’entrée du « village » (nous sommes à moins de 20Km de Chiang Mai), une cahutte sert de guichet, car oui, il faut payer un droit d’entrée pour entrer dans le zoo, pardon, le village. 

Après un long moment d’hésitation, je finis par être la dernière à m’acquitter des quelques bahts et entre avec notre guide : le « village » n’est autre qu’un chemin bordé de stands de vente de produits artisanaux (vêtements, bijoux…) réalisés par les petites mains de ces femmes vêtues de leur habit traditionnel qui attendent les touristes. Malaise qui ne m’empêchera pas de prendre quelques photos… leurs tenues sont si belles, leurs apparats fascinants… 

Long-Neck, Chiang Mai

Je discute avec le guide qui m’explique certains de leurs rituels, les colliers de métal que l’on place autour du cou des petites filles pour leur tasser les épaules au fil de leur croissance, ces filles qui deviendront des femmes-girafes et qui sont, n’ayons pas peur des mots, « parquées » dans ce village car persécutées dans leur pays (la Birmanie) et qui sont bien plus heureuses ici que chez elles. 

Femme Hmong

La petite communauté vit donc recluse dans ces parcs, sort de temps en temps faire des achats à la ville mais finalement vit en autonomie dans leurs petites cases de bambous. Que penser de cela ? Aujourd’hui encore j’ai du mal à me situer. Enfin, nous repartons vers la « ferme aux tigres », ou quelques touristes descendent pour entrer dans un nouveau zoo où ils pourront se faire photographier avec des tigres. Bébés-minets, jeunes tigres  ou adultes (il y a un forfait pour chaque taille, comme au Mac Donald), caresser les jeunes fauves qui ne sont pas en peluche ou se faire prendre en photo avec le papa aux pattes qui pourraient vous arracher la moitié du dos d’un petit coup de griffes, mais qui bizarrement se laisse prendre docilement dans toutes les positions, groggys qu’ils sont par les produits qu’on doit leur probablement leur administrer. Officiellement, aucune drogue n’est donnée aux animaux qui dorment en moyenne 18 heures par jour. De notre côté, nous partons pour la ferme aux orchidées… 

Une serre immense où l’on pourra s’extasier et prendre en mode macro toutes les variétés imaginables de cette fleur magnifique, symbole de la Thaïlande. 

Fin de l’excursion. Nous récupérons nos amis au « Tiger Kingdom » et rentrons vers Chiang Mai.


Le lendemain soir je sors avec quelques nouveaux amis dont j’ai fait la connaissance au Chaba House. Nous commençons la soirée dans un bar « rasta » situé en haut d’un immeuble, ambiance fumeurs de joints, la clientèle dépasse difficilement la trentaine, puis nous partons continuer la fête dans un coin où il y a plus de bars. Comme je l’avais déjà remarqué dans un article précédent, le concept de bar-musique en Asie semble n’être destiné qu’aux touristes. 

Au Sunday Market…

Il semblerait que les locaux ne sortent pas le soir, où préfèrent se retrouver dans les karaokés qui rencontrent un grand succès. Nous nous retrouvons sur une sorte de « carré » cerné de bars, les différentes musiques se mêlant au milieu des « westerns » que nous sommes, plus ou moins imbibés d’alcool. Après avoir dansé un moment au son du reggae, nous décidons de changer de bar… le temps de prendre un bol d’air moite et l’heure avançant, ma vision de ce lieu de débauche devient cauchemardesque : la foule, amassée par petits groupes devant l’un des bars est composée de touristes, anglais, allemands, français, australiens éméchés, de petits groupes « entre hommes » en train de négocier les tarifs de quelques thaïlandaises très courtement vêtues, des mecs et de nanas échauffés par la musique, leur grosse envie de faire la fête et passer du bon temps se lit sur leurs visages souriants qui parlent et rient très fort, et au milieu de tout cela, quelques lady-boys en train de draguer … et puis… plusieurs enfants de 5 à 8 ans qui tentent de vendre des roses aux touristes qui les achètent parfois par pitié. Je ne vais pas faire ma sensible, ma naïve et dire que je n’ai jamais vu cela, que je ne me suis jamais amusée dans de telles circonstances, mais là, ça part en bad trip. Je me dis que je n’ai pas bu assez d’alcool, ce que mon cerveau arriverait normalement à dissimuler derrière un rideau de la conscience est bel et bien devant mes yeux. Sur la terrasse de l’un des bars où nous sommes allés nous asseoir pour pouvoir nous parler, c’est maintenant des gars complètement bourrés qui jouent avec ces enfants de moins de 10 ans. Ils ont entamé un jeu de chevaliers, les enfants perchés sur les épaules des saoûlards se servent de leur rose comme épée. Ils rient aux éclats, s’amusent comme des petits fous. Il est 3 heures du matin, la musique est à fond, les couples se pelotent dans les coins, les groupes trinquent à coups de bière ou de buckets (ces mini sceaux remplis de whiskey-coca que l’on se partage à plusieurs pailles). Pour moi c’est bon, j’en ai assez vu, je rentre.

 
Toujours voilé…

A part ça, j’ai mangé plein de trucs délicieux, je me suis payée des massages pratiquement tous les jours pour presque rien, vu de magnifiques temples,… et 4 mois après avoir laissé décanter mes souvenirs, je peux finalement le dire, malgré tous les bons moments que j’y ai passé (car il y en a eu de nombreux), je n’ai pas aimé Chiang Mai.

7 réflexions sur “THAÏLANDE : CHIANG MAI… FINALEMENT”

  1. Merci pour ce magnifique partage d'expérience. Nous partons en Thaïlande en novembre de cette année et on cherche un petit trek avec éléphant et rencontre e quelques villageois seulement on va être obligé de passer par la case touriste comme toi.
    Combien t'es revenu l'excursion avec éléphant et visites des zoos?
    Merci encore pour ton blog qui nous permet d'avoir de plus en plus de retour d'expérience
    Sébastien

  2. Hello Sébastien, merci pour ton commentaire. Les excursions coûtent dans les 30 euros la journée (de mémoire) il y a mille agences qui les proposent dans Chiang Mai… peut-être qu'en montant sur SAPA (où je ne suis pas allée) c'est un peu moins touristique… je te conseille de faire tes réservations sur place, bon voyage.

  3. Bonjour,

    Beau reportage par le texte et les images (trop petites) ! J'aime le ton personnel qui fait autant penser à un journal intime qu'à un journal de voyage !
    C'est une sacrée entreprise de faire un tel parcours sur presque une année ! J'ai rencontré ainsi une jeune femme, en Inde, qui voyageait seule : je suis admiratif !
    Une mention spéciale pour votre dernière image « toujours voilé ». Superbe ! très graphique et évocatrice !
    cordialement
    alainB

  4. Merci Alain pour ce gentil commentaire 🙂
    Je suis ravie que d'autres personnes que mes proches ou amis puissent prendre plaisir à parcourir mon blog.
    Si vous cliquez dans les photos vous pourrez les voir en grand !
    Et si vous êtes sur Paris vous pourrez même en voir certaines en « vrai » et en grand lors de l'expo en cours dans le 15ème arrondissement chez Jour et nuit culture.
    Bien à vous,

    Olympia

  5. Hello « Miles of Happiness » ! Chiang Mai était super, mais décevante par rapport à l'idée que je m'en étais faite à l'écoute de tous les voyageurs qui y étaient allés.
    Quand à la mappemonde retraçant mon voyage, c'est un bon moyen de visualiser mon parcours global, mais je préfère la qualité à la quantité ; il faudrait zoomer dans chaque petit endroit où je me suis arrêtée pour vraiment en profiter…
    Je viens de visiter ton blog qui est super, bravo et bonne route !

  6. Chiang Mai, j'y ai passé 3 jours et c'était déjà trop… Je suis revenu de nombreuses fois en Thaïlande, mais j'évite les endroits trop touristiques qui ont vendu leur âme au dieu des bénéfices.(Voir le récent scandale du temple des tigres, ou je n'ai d'ailleurs jamais mis les pieds…)

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